Une autre fois, elle s'était mise dans un état d'excitation impressionnant en égarant un billet de banque : « Si vous aviez vu ça. LA FLECHE, valet de Cléante. Scène 7 : C’est au tour de Cléante d’entrer dans la scène. Inconsciemment, Louis de Funès emprunte à Charles Dullin une idée de mise en scène qu'il avait lu dans ses notes : lors de la séquence du tribunal, les personnages présents derrière Harpagon réagissent aux révélations de Valère, de Marianne puis d'Anselme par des « Ah ! Il a donc été hors de question de couper un seul mot de Molière. Les décors sont dans des teintes pastel un peu fanées[i],[u]. Maître Jacques, qui, sur les instances de son maître, lui dit sincèrement ce qu’on dit de son avarice et des histoires qui courent sur son compte, est récompensé par des coups de bâton. Je ne sais pas ce que deviendrait Harpagon, je n'ai pas d'idées préconçues sur le rôle. De Funès a voulu rester fidèle, il a eu tort », « Molière a voulu faire rire en montrant le combat ridicule entre un avare et des jeunes gens. La première diffusion de L'Avare à la télévision a lieu en mars 1983 sur FR3, en hommage à Louis de Funès mort en janvier de la même année[av]. Lorsqu’Harpagon initie les préparatifs pour son mariage avec Mariane, il demande à Maitre Jacques de lui établir un budget avec le moins de dépenses possibles, car à cause de son avarice il n‘est aucunement question de dépenser plus d’argent que nécessaire pour ce simple mariage. Un fermier de Criquetot. Dame Claude, servante d'Harpagon. À l'époque, il avait déjà acquis une petite notoriété avec les films Pleure pas la bouche pleine et Le Chaud Lapin de Pascal Thomas, et connaissait très bien le rôle puisqu'il l'avait joué, avec d'autres pièces du répertoire classique, pour les collèges et les lycées de la région parisienne dans le cadre de la « compagnie Sganarelle », dont il est le fondateur[18],[19],[v]. Connaissant le manque de moyens de la télévision, l'acteur leur propose de tourner un Avare pour lequel il ne toucherait aucun cachet[3],[a]. À l'instar de L'Aile ou la Cuisse et La Zizanie, L'Avare bénéficie d'une promotion d'envergure[32] avec un budget publicitaire de 800 000 francs, qui permet notamment une campagne d'affichage massive dans toute la France urbaine[e],[note 14]. Pendant des années, Louis de Funès « attend d'être mûr »[12]. L’Avare de Molière est une pièce qui amuse, elle fait rire. Sur La Soupe aux choux et Le Gendarme et les Gendarmettes, Jean Girault et Louis de Funès continuent de partager ouvertement la réalisation comme ils l'ont fait sur L'Avare, le premier s'occupant des aspects techniques tandis que le second se consacre à la mise en scène et la direction d'acteurs[ay]. La dernière modification de cette page a été faite le 17 janvier 2021 à 17:24. En tournant L'Avare, il savait qu'il serait probablement en butte à un certain nombre de critiques mais ne voulait pas qu'en plus on lui reproche d'avoir touché en quoi que ce soit à l'œuvre de Molière. Bravo ! « Il y a vingt ans, j'étais trop jeune pour ce rôle qui exige la maturité. Des années après sa sortie, cet Avare demeure l'une des adaptations de Molière les plus montrées aux écoliers. Cette comédie en cinq actes et en prose a été écrite en 1668. À la fin de sa carrière, la vedette manifeste un intérêt pour les comédiens débutants, qu'il espére lancer, conseiller et soutenir, lui qui a vécu des décennies difficiles avant d'accéder à la célébrité à 50 ans[16]. Prenez ce temps pour lui parler, et ne lui découvrez de notre affaire que ce … Nous ferons de même (…) »[75],[j],[u]. Ce DVD est par la suite présent dans plusieurs intégrales, dans un coffret l'associant à La Zizanie et L'Aile ou la Cuisse en 2011[65], dans un autre comprenant L'Aile ou la Cuisse et Pouic-Pouic en 2014[66], dans les rééditions de L'essentiel de Louis de Funès en 2015[63] et 2016[67], et dans un coffret de quatre films en 2017[68],[69]. »[ar],[36]. Avec cette toile de fond, le monologue ne voulait plus rien dire et allait à l'encontre de l'évocation voulue par Molière. L'Avare sort le 5 mars 1980 dans une combinaison importante de 210 salles en France, dont vingt-et-une pour Paris et vingt-et-une pour sa périphérie, soit un large circuit de distribution[e]. », « De Funès est aussi un grand metteur en scène », « un modèle d'intelligente transposition cinématographique d'une comédie classique », « Voilà du culturel propre, sans douleur, sans odeur et d'une saveur à peine discernable. Également co-adaptateur du scénario, il supervise l'ensemble de la création du film et se met en scène dans le rôle d'Harpagon, dans ce qui sera l'un de ses derniers films. Les quelques « trouvailles » ajoutées sont jugées saugrenues, voire uniquement mises là pour faire « moderne »[27]. C'est par exemple le cas dès les prémices du projet du, « il n'imaginait pas qu'on puisse gagner plus », La première rencontre cinématographique entre. Dans l’Avare, Molière met simultanément en jeu les thèmes de l’amour, les conflits interrelationnels et les obstacles familiaux.Néanmoins, on maintient tout de même l’idée principale de cette pièce : elle est une comédie. Après la fin du tournage du Gendarme et les Extra-terrestres en octobre 1978, Louis de Funès dispose d'un an pour préparer tranquillement son film[n]. ». La plus ancienne proposition viendrait d'André Barsacq, en 1957, pour jouer la pièce une fois par semaine au théâtre de l'Atelier[5],[11],[i],[d]. Ils n’étaient peut-être pas très riches dans la luois et elle laare son argent. L’entrée du notaire maître Simon se situe rue du Haubergier. L'état de santé de l'acteur principal depuis son double infarctus nécessite de le ménager, l'obligeant à ne tourner que quelques heures par jour, et de lui accorder du repos après ses scènes[20]. Il était comme en panne de carburant. On s'engueule souvent, comme les gens qui s'aiment bien, mais l'on est jamais en froid — ça, c'est réservé aux indifférents », « Louis voulait faire de la mise en scène mais il en ignorait les principes. Selon le biographe Jean-Marc Loubier, l'erreur fondamentale de Louis de Funès est « incontestablement d'avoir voulu porter à l’écran cette pièce qui ne peut se donner que sur les planches d'un théâtre où même un texte classique permet moultes libertés » ; avoir voulu conserver la quasi-intégralité du texte original est aussi un faux pas d'après lui car « il ne faut pas hésiter à se démarquer, quitte à trahir. Il montre donc plutôt dans son film un Harpagon traînant sa lourde cassette ou la portant difficilement[12]. Bernard Ménez explique que Jean Girault « déterminait les cadres et les lumières avec précision » et son co-réalisateur « gérait l'artistique » et « avait également tout pouvoir sur le script et ses éventuels débordements »[19]. Réalisation d'un vieux rêve, L'Avare est un film très personnel pour Louis de Funès. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin une cassette qui renferme dix mille écus d'or. Tous deux acceptent aussitôt mais le préviennent de la complexité à jouer et retenir les textes de Molière[w]. En Espagne, le film fait 434 586 entrées[49]. Les derniers plans du film, imaginés par Louis de Funès, montrent Harpagon tirant sa cassette dans le sable d'un désert[z]. En février 1969, Louis de Funès est annoncé dans L'Avare au cinéma, au moment où il tourne Hibernatus[a]. La couverture de l'édition des Classiques Illustrés Vaubourdolle. Le grand comédien avait fait surface. Il a tenu de plus à ce que l'action ne se limite qu'à un seul lieu, la maison d'Harpagon, construite en studio : « Molière a voulu faire rire en montrant le combat ridicule entre un avare et des jeunes gens. La scripte Florence Moncorgé-Gabin explique que « comme il tenait par-dessus tout au respect du texte de Molière, il ne pouvait plus se permettre ce qu'il faisait avec Oscar ou avec les dialogues des Gendarmes en changeant un mot ici ou là »[ab]. Les prises de vues ont donc lieu de midi à 19 h 30[20]. À la même époque, des mises en scènes originales modernes de certaines pièces de Molière font l'objet de querelles. A.? CLÉANTE.-Ah ! ... agissez auprès de votre frère et servez-vous de l'amitié qui est entre vous deux pour le jeter dans nos intérêts. L'association des couleurs des costumes et des décors doit donner « une impression de gaieté »[i]. Cela peut entraîner quelques querelles dérisoires entre ces vieux amis ; Galabru rapporte par exemple : « Un jour, j'ai vu Girault lui dire, alors qu'il lui expliquait ce à quoi il pensait, “Et alors, je monte comment ?” De Funès n'a dit rien et il est retourné de son côté. Oui, je le sais depuis que j'ai vu à la télévision. Louis de Funès a envie de jouer L'Avare au théâtre, au contact du public : « C'est au théâtre, soir après soir, qu'un personnage se construit, le public est une aide précieuse, il me guide par ses réactions vers la folie ordinaire, le rôle de Barnier dans Oscar s'est étoffé chaque jour. La scène est à Paris, dans la maison d'Harpagon. Il est tout à fait à la fois a) intendant et cuisinier b) laquais et cuisinier c) cocher et cuisinier Frosine est a) l’amante d’Harpagon b) est une femme d’intrigue c) la sœur de Valère Harpagon est »[y]. Dans la scène où il me tape dessus dans l'escalier, je dois me tourner parce que je sens que je vais craquer : c'est cette prise qui a été conservée et, à l'écran, je me vois en train de rire », « Je tournais nez à nez avec lui et on ne pouvait pas finir, tant son regard était extraordinaire. En dehors du froid à Senlis, le principal ennui lors du tournage est qu'il arrive à Louis de Funès d'avoir des problèmes de mémoire, bien qu'il ait eu auparavant beaucoup de texte à jouer au théâtre, notamment pour La Valse des toréadors de Jean Anouilh[ab]. Lorsque celle-ci complote dans une auberge avec les jeunes, elle imagine « une vicomtesse que nous supposerions de la Basse-Bretagne », qu'elle présenterait à Harpagon pour qu'il abandonne son projet de mariage avec Marianne. Élise, amoureuse de Valère, son intendant, et Cléante, qui souhaite épouser Marianne, une jeune orpheline sans fortune. Mais Harpagon veut également épouser Marianne qui lui apportera, à défaut de fortune, frugalité et économie. », « Louis de Funès et sa troupe jouent à mon avis, « Ces noces de la grande littérature et du spectacle plébéien réjouissent l’esprit. Scène 6 : Elise, la soeur de Cléante, arrive au dîner et salue Mariane. (…) Avec ce que j'ai appris au cinéma, je peux donner au personnage ce quelque chose de plus que je sentais, mais n'étais pas sûr de faire passer sur une scène », « pour modifier un regard, un geste, une tirade », « comme il tenait par-dessus tout au respect du texte de, « Ta maman te voit en ce moment, ne la déçois pas. Louis de Funès a donné des indications pour les décors et costumes[i]. L'oasis est alors protégé par d'importants dispositifs de police, en raison de la venue du président tunisien Habib Bourguiba, qui rencontre par ailleurs Louis de Funès et lui récite la tirade de Flambeau dans L'Aiglon d'Edmond Rostand[z]. C'était un challenge auquel il avait envie de s'attaquer mais avec une sorte de respect presque excessif pour l'œuvre. Il est tout le contraire de ce qu’elle avait imaginé. « Personne ne se gêne vraiment, en abordant une pièce classique, pour la couper afin qu'elle soit la plus lisible possible pour un public d'aujourd'hui. B.? Il pense aussi que Molière, lorsqu'il jouait sur scène, devait avoir un jeu similaire au sien : fort, musqué, grimacier, « au public »[e]. Car pour les dramatiques, il y a des temps que je connais moins, que je sens beaucoup moins. Il est aussi l'auteur des caricatures de Priam et Anchise qui apparaissent à l'écran lorsque Frosine décrit Marianne à Harpagon et lui fait croire qu'elle n'est attiré que par les vieilles personnes. Le producteur Christian Fechner n'a toutefois pas organisé de projections pour la presse avant la sortie du film[27], comme c'était le cas pour L'Aile ou la Cuisse, sauf pour quelques journalistes proches de Louis de Funès[e]. En considérant que Louis de Funès a un « personnage de cinéma » bien défini qu'il reprend de film en film, le rôle écrit par Molière lui permet en comparaison de retrouver des attitudes d'autorité et de cynisme déjà présentes dans son personnage, et de forcer sur son aspect colérique et intraitable, mais l'empêche toutefois de se montrer tendre ou peureux comme peuvent l'apparaître à certains moments ses personnages[ba]. Par exemple, à la même période, Roger Coggio s'engage dans la réalisation de deux films tirés des pièces de théâtre de l'auteur, Les Fourberies de Scapin (1980) et Le Bourgeois gentilhomme (1982), qui sortiront après L'Avare[32]. Je me retire. On retrouve ainsi Michel Galabru en maître Jacques, cuisinier et cocher d'Harpagon[note 6], « Madame de Funès à l'écran » Claude Gensac dans le rôle de l'entremetteuse Frosine[v],[note 7], Guy Grosso et Michel Modo en Brindavoine et La Merluche, les deux laquais d'Harpagon[v],[w],[note 8], Henri Génès en commissaire qu'Harpagon convoque pour retrouver sa cassette, et Micheline Bourday, apparue dans Le Gendarme et les Extra-terrestres en épouse de l'adjudant Gerber, dans deux rôles (Dame Claude, servante d'Harpagon, et la quêteuse qui le poursuit avec sa sébile). Pour le critique littéraire Frédéric Grolleau, le rendu est de ce fait « statique » et « verbeux »[73]. Depuis l'annonce du projet, l'intrusion de l'acteur populaire et commercial qu'est Louis de Funès dans le domaine de la culture savante que représente Molière est largement commentée par la presse, qui critique aussi l'ampleur des moyens publicitaires et la sortie simultanée du film sur 210 écrans[ap]. Il en a deux, Cléante et Élise, pour qui il veut arranger des mariages pour gagner de l'argent. Les chaînes de télévisions lui proposent un budget de production de 1,5 millions de francs, soit autant que pour une soirée de variétés[3],[a]. En 1979, Michel Bouquet s'illustre dans une interprétation « métaphysique » d'Harpagon, sombre, mélancolique et tourmenté, sans gesticulations, que l'on peut opposer à une version « physique » du rôle, mouvementée et au jeu énergique[az]. Il décide de co-réaliser le film avec son ami Jean Girault, réalisateur de douze de ses films, à savoir les cinq précédents films du Gendarme, Pouic-Pouic, Faites sauter la banque !, Les Grandes Vacances et Jo, puis, après L'Avare, La Soupe aux choux et Le Gendarme et les Gendarmettes[11]. Un commissaire et son clerc. La description par la marieuse de la fausse « dame de qualité » passe du style indirect au style direct, puisqu'elle la présente à Harpagon[bb] : « Attendez : si nous avions quelque femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de marquise, ou de vicomtesse, que nous supposerions de la Basse-Bretagne, j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre père que ce serait une personne riche, outre ses maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais ; mais il aime un peu plus l'argent ; et quand, ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre marquise. Quelques fois, le tournage est émaillé par des fous-rires. Dès son annonce, le projet est largement commenté, faisant de la sortie du film un événement culturel majeur. La cathédrale Notre-Dame de Senlis sert de décor pour le début de la scène d'exposition d'Harpagon, lorsqu'il fuit la messe pour échapper à la quête. De fait, les scénaristes ont réalisé quelques coupes, notamment dans la scène 1 de l'acte II de la pièce, où La Flèche lit à Cléante le contrat d'usure conclu par maître Simon avec un prêteur anonyme, sans savoir qu'il s'agit d'Harpagon[g],[ba]. Tourner avec lui était par moments difficiles parce qu'il était vraiment très drôle. Même s'il a joué La Flèche des centaines de fois, Bernard Ménez parvient à être désarçonné par Louis de Funès : « Il avait une grande pratique de la caméra et, tout au moins pour les scènes avec moi, il était bon en quelques prises. Le problème de la mise en scène tient dans l'idée d'ensemble. Il vient. Le fait est révélateur du pouvoir décisionnaire du couple sur ses films, auquel personne ne peut s'opposer, que ce soit le producteur ou le réalisateur[am]. Il avait peur d'un article qui l'aurait trop touché », « Il nous convie à une bouffonnerie conforme à la tradition inaugurée par Molière qui, en bon disciple des, « Personnellement, je n'ai jamais été convaincu (sauf au temps de son numéro des, « Grisé par la rumeur flatteuse qui voyait en lui l'Harpagon idéal, Louis de Funès cosigne avec Jean Girault un, quelques modifications dans le texte de Molière, Collaboration entre Louis de Funès et Jean Girault, Académie des arts et techniques du cinéma, classement des films sortis en France en 1980, Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, Louis De Funès Vol. Dans, « les outrances de mimiques proprement funésiennes [qui] sont […] dans la logique du rôle : pour les spectateurs du, « Je n'ai pas fait le dixième de ce qu'avait dû faire Molière. Michel Perez pense également que Louis de Funès aurait dû abandonner son jeu traditionnel, qu'il n'a jamais apprécié[at],[cit. Je l'étudie depuis longtemps tout en lisant et relisant les explications de texte que, « pour réaliser toutes ses idées. Dans le film, la scène imaginée et décrite par Frosine est montrée à l'écran : dans sa maison, Harpagon se voit présenter une femme grande, voilée de blanc, à la présence fantomatique, il la contemple, s'immisce sous son voile pour la découvrir, en ressort horrifié, puis finit par être séduit lorsque Frosine lui promet qu'elle souhaite lui « donner tout son bien par contrat de mariage »[bb]. Le froid hivernal est tel que l'eau gèle dans les pichets d'étain sur la terrasse de l'auberge où se rendent Frosine, Cléante, Élise et Marianne[ab]. Maître Jacques, cuisinier et cocher d'Harpagon. Il s'est … ». Les apartés, les répliques destinées au public et non aux autres personnages, sont prononcés en regard caméra par les comédiens, une idée que Louis de Funès tire de la prestation de Laurence Olivier dans Richard III, adapté de la pièce de Shakespeare[11]. Elle en est paralysée. Le film sort pourtant en période de vacances scolaires d'hiver, propice aux films familiaux[32]. Le film est régulièrement diffusé sur Ciné+ Famiz[53], les droits étant détenus par Studio Canal. MAITRE SIMON, courtier. Ces scores peu encourageants, « très en dessous des chiffres escomptés par ses producteurs[38] », sont soulignés avec insistance par la presse[32]. C'était valable ou cela ne l'était pas, mais on en discutait, on échangeait nos propres idées sur tel point. Cependant, depuis la représentation de L'école des Femmes en 1662, Molière s'est attiré les critiques des dévots (ceux qui sont très attachés à une religion et à ses principes). Ce dernier, qui est donc Harpagon, est vieux et bien peu en forme. (…) Brusquement, il m'est venu une idée. L'acteur-réalisateur a demandé à Albert Uderzo, dessinateur d’Astérix, de dessiner en taille réelle les chevaux d'Harpagon, pour la scène où maître Jacques montre à l'avare leur maigreur et refuse de les utiliser, tellement ils sont peu nourris[78]. Tous les dialoguistes me redoutent : cric-crac-cric-crac, je coupe dans leurs textes. C’est elle qui persuade Harpagon que Mariane aime bien les hommes âgés et ne refuserait pas de l’épouser. Un film comique, bien entendu. Ça, Louis le lui laissait ! De plus, Jean Girault n'est pas très à l'aise avec le texte classique qu'il doit tourner, à l'opposé de ses comédies populaires habituelles : Claude Gensac avoue que « la moitié du temps, il venait quêter auprès de Galabru ou de moi la signification de telle ou telle expression chez Molière »[ai],[aj]. Le classique ne s'accommode pas trop de plaisanteries et de pastiches »[bc]. Maitre Simon est le courtier d’Harpagon. Girault ne s'occupait que des aspects techniques »[ag]. Quant aux rôles de « jeunes », Louis de Funès visite le Conservatoire et plusieurs cours de théâtre parisiens comme le cours Florent, accompagné de Jean Girault et Christian Fechner, et fait passer des auditions lui-même[v],[x],[11],[6]. Pour la bande-originale de L'Avare, Louis de Funès désire une composition néo-classique, proche du XVIIe siècle[am]. Tout Molière n'est pas dans L'Avare mais tout L'Avare est dans le film de Louis de Funès »[ar]. Lorsqu’Harpagon invite Mariane à diner chez eux à l’occasion de la signature de leur contrat de mariage, celle-ci est dégoûtée à la vue du vieil homme qui veut l’épouser.

Scanner Nantes Rdv En Ligne, Hôpital Lannion Kergomar, Voiture à Construire En Kit, Séparation Verticale Des Pouvoirs Usa, Gainsbourg - La Javanaise, Sacrées Sorcières - Film 2020, Location Voiture Tour Auto,