Les marins, les tenanciers et les domestiques occupaient le bas de l'échelle sociale. Les Noirs ont obtenu une émancipation relative dans les États du centre (Philadelphie) et en Nouvelle-Angleterre, où ils étaient peu nombreux[129]. 2 et 5: Pourquoi la révolution américaine est-elle un modèle pour les adversaires de la monarchie absolue en France ? En 1767, un autre avocat, John Dickinson, publia les Lettres d'un fermier de Pennsylvanie aux habitants des colonies britanniques dans lesquelles il présentait les raisons du mécontentement américain et qui eurent un grand retentissement[61]. Alors que les Treize colonies étaient prospères sur le plan économique, la Grande-Bretagne subissait une crise économique[1]. Pour certains, la révolution américaine résulterait des inégalités sociales dans les Treize colonies et du rôle actif des couches populaires et des minorités ethniques. Le traité de Paris signé le 3 septembre 1783 mettait officiellement fin aux hostilités et consacrait la reconnaissance officielle des États-Unis, dont la frontière était portée au fleuve Mississippi. L'Espagne rejoignit l'alliance en mai 1779. Le gouvernement décida donc de garder dans les colonies une armée de plusieurs milliers d'hommes, le coût de maintien avoisinait les 300 000 £ annuels[42]. Les théories du philosophe britannique John Locke influencèrent le plus les acteurs de la révolution américaine : l'idée du contrat social impliquait le droit naturel du peuple de déposer ses dirigeants. Cependant, une minorité de Noirs affranchis vivaient dans les villes. Les représentants les plus importants de ce mouvement étaient Paul Revere, Thomas Young, Joseph Warren, Patrick Henry, John Hancock, James Otis, John Adams et son cousin, Samuel Adams, qui fut le meneur de la rébellion en Nouvelle-Angleterre. L'armée britannique manque de troupes et espère le soutien de ses colonies, bien que celles-ci soient exemptées de toute imposition. Elle mit en valeur, au travers de nombreuses monographies, le rôle des Noirs, des femmes ou encore de la foule[163]. Boston, Philadelphie et New York sont les trois principaux lieux de mémoire de la révolution américaine. Quant aux Américains, ils ne sont pas prêts à renoncer à leur autonomie politique locale. Le développement économique des Treize colonies suscita une certaine animosité entre les marchands coloniaux et les capitalistes de la métropole[30]. Le Rhode Island fut le dernier État à difficilement ratifier la constitution en 1790 (après l'avoir refusé par référendum en 1788), par 34 délégués pour et 32 contre. La révolution américaine et particulièrement la rédaction de sa constitution vers 1787, ont été très influencées par les idées des philosophes des Lumières. Comme les Noirs, les Amérindiens ont participé à la guerre soit dans le camp britannique, soit dans le camp des insurgents. Lutz, « The Relative Importance of European Writers on Late Eighteenth-Century American Political Thought », dans, Richard D. Brown, « The Massachusetts Convention of Towns, 1768 », dans. Foyer des Lumières américaines et lieu de naissance de la République démocratique, la cité de Pennsylvanie compte de nombreux bâtiments de la fin du XVIIIe siècle, qui font partie du parc national historique de l'indépendance. Sous l'effet du boycott et des manifestations, le Stamp Act fut finalement abrogé le 18 mars 1766, sans régler la question de la représentation politique des Américains. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle pouvait envoyer des agents afin de présenter des pétitions et des requêtes à Londres[14]. Pourquoi la révolution américaine ne sera pas télévisée L’insurrection, jusqu’à présent purement émotionnelle, manque de structure politique et d’un leader crédible pour exprimer ses griefs. Au sein d'une même colonie, les intérêts divergeaient. De nouvelles relations de confiances semblent possibles. Le 24 mars 1765, le Parlement édicta un premier Quartering Act[10] qui exigeait des assemblées coloniales de pourvoir aux besoins des troupes armées britanniques. »[79] Les Américains étaient pour lui un peuple libre et vertueux qui pouvait s'affranchir du passé. Ces derniers étaient relativement nombreux à New York, Philadelphie et dans les Carolines ; les loyalistes étaient souvent d'anciens soldats britanniques, des clercs anglicans, des négociants[124]. Sa réflexion fondatrice marqua le passage à une manière de penser plus pragmatique : « Les hommes aiment le pouvoir […] Donnez tout le pouvoir au grand nombre et la minorité sera opprimée ; donnez tout le pouvoir à la minorité et le grand nombre sera opprimé »[104]. La métropole envoya des troupes pour mater la révolte. Mais la question de la représentation politique des Américains n’était pas réglée. Les Pères de la révolution américaine ont puisé dans l'analyse de la constitution britannique par Montesquieu, mais aussi dans les textes britanniques (Habeas Corpus, Déclaration des droits) pour rédiger les constitutions des États et du pays. Il était également question pour la Couronne de pacifier les relations avec les Amérindiens. L’Acte assure une liberté religieuse pour les catholiques et restaure le droit civil français dans la colonie conquise au Québec, ce qui soulève la colère chez les protestantsaméricains qui s’opposent au catholicisme. L'ultime étape, qui marqua le passage de la contestation à la révolution[70], fut celle du Premier Congrès continental, acte éminemment illégal du point de vue de la métropole : il créa une assemblée politique indépendante, dont le premier but était de coordonner l’action des colonies contre la métropole, avant de se transformer en véritable instrument de gouvernement[71]. Le Federal Hall National Memorial fut l'un des lieux de la jeune démocratie américaine et fort Washington fut pris par les Britanniques en 1776. Au mois de juin, les assemblées du Massachusetts et de Virginie furent dissoutes par les gouverneurs. Ils prononcèrent leur propre déclaration d'indépendance[138]. Les actions entreprises contre le pouvoir britannique prirent des formes de plus en plus radicales et organisées. Ce désordre n'empêcha pas la cause de l'indépendance de gagner du terrain car les colons pensaient que le déclin de la vertu était dû à l'oppression britannique. La Déclaration française se voulait universelle et allait plus loin dans le principe de l'égalité, alors que les députés américains étaient gênés par le problème de l'esclavage. 4: Quelle forme prend la contestation du pouvoir royal ? La Constitution de Pennsylvanie (septembre 1776) instaurait l'objection de conscience et la tolérance religieuse[83]. Les jeunes États-Unis sont alors endettés à cause de la guerre. Enfin, les huit autres sont des colonies de la couronne (ou colonies royales) bénéficiaient d'une constitution rédigée par le pouvoir royal. Le 8 juillet, il envoya la fameuse « pétition du rameau d'olivier » au roi de Grande-Bretagne, une tentative de conciliation finalement rejetée par George III. La Caroline du Nord refusa de ratifier la constitution le 1er août 1788 parce qu’elle ne comportait pas de Déclaration des droits[115] (elle la ratifia finalement le 21/11/1789). The U.S. had already paid France $6,352,500 between 1778 –1815, but the two countries had signed a convention agreeing on a shortfall in the American debt of 1.5 million francs and capping U.S. claims against France at 25 million francs ($5 million). Pourtant, le commandant George Washington avait d'abord interdit leur présence dans l'armée continentale ; après la décision de Lord Dunmore d'affranchir les esclaves loyalistes, Washington revient sur sa position et autorise l'engagement des Noirs libres puis des esclaves[133]. Mais pour ses ressources fiscales, le Congrès dépendait en grande partie du bon vouloir des États[91]. La Proclamation royale de 1763 souleva le mécontentement des colons américains qui s’étaient déjà implantés dans ces territoires indiens. Dans les limites du territoire américain de 1790, le nombre d'Amérindiens est évalué entre 100 000 et 200 000 personnes[11]. L'émission de papier monnaie se poursuivit après la guerre. Pourquoi les Américains ont-ils réclamé leur indépendance ? Dans la Révolution américaine deux côtés avaient les raisons pour battre contre l'autre côté, mais qui est plus raisonnable pour allés aux guerre? Les navires étrangers qui commerçaient avec les colonies devaient passer par un port britannique afin de payer des droits de douane. Selon Jack P. Greene, il y eut 25 000 morts pendant la révolution américaine essentiellement provoqués par la guerre mais aussi par les violences entre patriotes et loyalistes[139]. Au début de la guerre, l'argent manquait pour payer les soldats et les cas de désertion étaient nombreux[76]. Le 16 décembre 1773, à Boston des colons déguisés en Indiens s'introduisent dans trois navires marchands britanniques qui transportaient … 0. Pourquoi la Révolution américaine n'a-t-elle pas eu la violence et le nombre élevé de morts des révolutions plus récentes? Le 15 novembre 1777, les Articles de la Confédération furent adoptés par le Congrès continental. Les navires américains traversaient même illégalement l'Atlantique Nord pour les besoins du commerce. Elles ont posé les bases de la vie politique américaine avec la naissance du bipartisme, de la défense et de la vie économique (dollar). En Afrique du Sud, la révolte des « Patriotes du Cap » contre l'administration coloniale s'inspira de la révolution américaine[156]. Elle fut imitée en Virginie où des tribunaux furent également saccagés et leurs archives brûlées par les émeutiers pour faire disparaître toute trace de dettes[101]. Enfin, la littérature américaine s'est beaucoup intéressée à la révolution et à la guerre d'Indépendance : Paul Revere and the World He Lived In d'Esther Forbes fut récompensé du prix Pulitzer d'histoire en 1943 ; Johnny Tremain, un roman pour la jeunesse remporta la médaille Newbery en 1944. Les colons refusaient de financer la construction et l’entretien des avant-postes royaux sur la ligne définie par la Proclamation. Exemple : « Tous les hommes naissent naturellement et également libres et indépendants » dans B. Cottret. À partir de 1781 siégea un nouveau Congrès, en remplacement du Second Congrès continental. C'était la première fois dans l'Histoire que le fédéralisme était appliqué dans un pays aussi vaste[109] : les États fédérés conservaient leurs pouvoirs politique, juridique, économique, social et fiscal tout en admettant la supériorité de la loi fédérale. La défaite britannique de Yorktown en Virginie (octobre 1781) marqua un tournant dans la guerre. Les élites et les Pères de la révolution américaine lisaient les philosophes européens tels que John Locke, Charles de Montesquieu, Hugo Grotius, Cesare Beccaria[40], Henry Home ou Thomas Hobbes. Les négociations s'engagèrent avec la Grande-Bretagne et un traité préliminaire fut conclu le 30 novembre 1782[88]. Progressivement, les acteurs de la contestation politique cherchent à se fédérer et à coordonner leurs actions. Au début de l'année 1775, les Américains pillèrent les armureries et organisèrent des milices ; cependant, les forces américaines étaient très inférieures à l'armée britannique, en effectif et en qualité. Alors que les Treize colonies étaient prospères, la Grande-Bretagne subissait une crise économique[43]. Les town meetings du Massachusetts permettaient aux colons d'exercer une forme de démocratie directe. Le 24 mars 1765, le Parlement édicta un premier Quartering Act[55] qui exigeait des assemblées coloniales de pourvoir aux besoins des troupes armées britanniques. Or la plupart des États refusèrent de mobiliser les ressources nécessaires à la répression de la révolte par égoïsme individuel. Mis à jour 6 juin 2020 Avant-hier, nous avions posté l’opinion de Peter Van Buren, qu’on peut résumer à un constat d’échec pour les USA. Les représentants des colonies réunis à Philadelphie adoptèrent la Déclaration d’indépendance le 4 juillet 1776. Leur géographie, leur population, leur économie et leurs institutions étaient alors marquées par les différences. La Déclaration d'indépendance américaine a été traduite dans toute l'Europe et a servi de source de réflexion pour de nombreux juristes et intellectuels[143]. Enfin, chaque colonie avait une assemblée qui discutait et réglait les problèmes locaux, mais aussi le budget et l'équipement de la milice, avec l'accord du conseil. Les produits manufacturés dans les colonies ne devaient pas être exportés et certaines marchandises devaient même venir de la métropole[28]. La révolution américaine est une période de changements politiques après 1763 dans les treize colonies britanniques d'Amérique du Nord qui ont donné lieu à la guerre d'indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne (1775-1783). En Grande-Bretagne, les whigs soutenaient les acquis de la révolution, alors que les clercs et les conservateurs les condamnaient. 3. En avril 1776, le gouverneur de Louisiane Luis de Unzaga y Amézaga « le conciliateur », avec l'aide de son beau-père, Gilbert Antoine de St Maxent et le réseau d'agents secrets ou d'espions qu’ils créent, ont commencé à aider les colons américains qui voulaient leur indépendance avec des tonnes de poudre à canon, de farine, de médicaments, etc. Si le texte de la constitution fut le résultat d'un compromis, il fut critiqué par les anti-fédéralistes, parce qu'il abandonnait le principe d'unanimité des États ; aussi, trois représentants refusèrent de signer la constitution pendant la convention de Philadelphie[114]. Les Treize colonies envoient des députés pour former des assemblées illégales : d'abord le Stamp Act Congress, puis les Congrès provinciaux (Provincial Congress). Gilbert du Motier, dit Lafayette, a aidé la révolution américaine avec ses idées philosophiques, qu’il tire des philosophes des Lumières français. Elle prévoyait une nouvelle assemblée pour 1787. Le Congrès adressa un nouvel appel au Canada contre la Grande-Bretagne. Pour elle, ce point expliquerait en partie, pourquoi la révolution américaine fut si différente de la révolution française de 1789[13]. C’est à bord de la frégate que le Marquis de La Fayette embarqua en 1780 pour l’Amérique. La vision de Pepe Escobar, ci-dessous, ne brille pas non plus par un excès d’optimisme. La proclamation royale de 1763 avait trois principaux objectifs : organiser l’empire colonial britannique en Amérique du Nord et pacifier les relations avec les Amérindiens surtout après la révolte de Pontiac afin d'éviter la spéculation foncière. Les violences, au départ sporadiques et limitées, se multiplièrent contre les représentants de l'autorité britannique. L'importance numérique des Afro-Américains était notable : entre 1750 et 1780, leur nombre est passé de 236 000 à 575 000[10]. Par la formule du préambule « Nous le peuple » (We the People), la constitution entérinait également la naissance d'une nation[113]. Le texte organisait les nouvelles institutions d'un État républicain et fédéral dans lequel les pouvoirs étaient séparés et s'équilibraient (checks and balances). Pour la plupart, les colons vivaient à la campagne et la population se concentrait sur le littoral où se trouvaient les principales villes, parmi lesquelles Philadelphie était la plus peuplée (environ 45 000 habitants en 1780[4]), dépassant Boston ou New York. Devant la montée en puissance du « régime d’assemblées »[24], Londres chercha à renforcer son autorité après 1763[25]. Les représentants les plus importants de ce mouvement étaient Paul Revere, Thomas Young, Joseph Warren, Patrick Henry, John Hancock, James Otis, Thomas Crafts Jr., John Adams et son cousin, Samuel Adams, qui fut le meneur de la rébellion en Nouvelle-Angleterre. La version du 17 juillet 2008 de cet article a été reconnue comme «, Contexte : les treize colonies britanniques vers 1775, Causes structurelles : les relations coloniales avec la Grande-Bretagne, Le Premier Congrès continental (septembre-octobre 1774), Premiers affrontements dans le Nord (1775), Avance britannique dans le centre (1776-1777), Alliance française et victoire finale (1778-1783), Naissance de la confédération (1777-1781), Toutefois, le système de plantation n'était pas encore le même que celui qui perdurera jusqu'à la, « Les hommes aiment le pouvoir […] Donnez tout le pouvoir au grand nombre et la minorité sera opprimée ; donnez tout le pouvoir à la minorité et le grand nombre sera opprimé », Cazorla, Frank, G. Baena, Rose, Polo, David, Reder Gadow, Marion (2019) le gouverneur Louis de Unzaga (1717-1793), Foundation, Malaga, L'idéologie seigneuriale marquaient cependant certains secteurs de la. En octobre 1774, le Congrès continental de Philadelphie exigea la reconnaissance des libertés américaines : il mit en place une Association continentale (en) chargée d'organiser les comités de surveillance ainsi que le boycott des produits britanniques jusqu'à l'abrogation des Intolerable Acts. L'intrigue de Sur la piste des Mohawks (1969) de John Ford se déroule en 1776. L'éloignement et l'immensité du territoire colonial permettaient aux Américains de disposer d'une relative autonomie locale[15]. Les principaux foyers de rébellion furent Boston, New York, Philadelphie et la Virginie. Au XXe siècle, les textes et les valeurs de la révolution furent repris par les militants des droits civils et les indépendantistes dans les colonies : par exemple, le manifeste d'Hô Chi Minh publié dans La République à Hanoï le 1er octobre 1945 fait référence à la Déclaration rédigée par Jefferson en 1776 pour justifier l'indépendance du Viêt Nam. Seules les assemblées coloniales avaient le droit de lever de nouvelles taxes en Amérique. Le 10 mai 1775, le jour de la prise du Fort Ticonderoga par les Américains, se tint à Philadelphie la première réunion du Second Congrès continental. Des comités de sécurité (Committee of Safety) furent créés par la suite afin d’assurer l’exécution des résolutions prises par les comités de correspondance et le Congrès continental. Les fondations des colonies de propriétaires reposent sur l'initiative d'un grand personnage, le Lord Proprietor ; elles sont au nombre de trois, la Pennsylvanie, le Maryland et le Delaware. Ce texte sur l'incapacité révolutionnaire des Etats unis nous interroge nous Français, et singulièrement les communistes français. La tradition juridique aux États-Unis est saturée par le concept de la « coverture », à savoir, des lois qui prétendent protéger les intérêts des femmes mais qui, en réalité, limitent l’autonomie des femmes ainsi que leur participation à la communauté politique. Dès le mois de septembre 1774, les Américains utilisèrent le mot « États » pour désigner les Treize colonies d'Amérique[72]. La révolution américaine et les Canadiens Les États-Unis ont acquis leur indépendance vis-à-vis de l’Angleterre à la suite d’une guerre qui s’étend de 1775 à 1782. En 1770, Paul Revere réalisa des gravures de propagande du massacre de Boston (« massacre sanglant de King Street »)[62]. Pourquoi la révolution américaine ne sera pas télévisée. Du moins, pas […] La révolution américaine est une période de changements politiques après 1763 dans les treize colonies britanniques d'Amérique du Nord qui ont donné lieu à la guerre d'indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne (1775-1783). Pitt y est extrêmement populaire. Le 22 septembre, une centaine de délégués du Massachusetts se rassembla en convention[58]. Les Noirs américains ont participé à la révolution américaine à plusieurs niveaux. Lord Jeffery Amherst, Commandant en chef des forces royales en Amérique du Nord, estimait à 10 000 le nombre de soldats nécessaire au maintien de la paix dans les territoires nouvellement acquis. L’influence de la Révolution américaine Introduction En 1775, les colonies anglaises d’Amérique se révoltent contre l’Angleterre, proclamant leur indépendance (1776). Les plus connus ont assumé des fonctions politiques, d'abord dans leurs États respectifs, puis au plus haut rang : George Washington, John Adams, Thomas Jefferson et James Madison furent les quatre premiers présidents américains. La décision semble arbitraire. Les principaux foyers d'agitation furent Boston, New York, Philadelphie et la Virginie. Le Renard des marais est une série télévisée américaine diffusée entre 1959 et 1961 sur le réseau ABC puis en France. Elle s'intéressa à l'histoire sociale ou des mentalités et non plus seulement aux seuls événements. Ces nouvelles lois, appelées Intolerable Acts par les Américains et Coercive Acts ou Punitive Acts par les Britanniques, marquent une étape décisive dans le déclenchement de la révolution américaine. Tadeusz Kościuszko (1746-1817), après avoir participé à la guerre d'indépendance américaine aux côtés de George Washington, mena l'insurrection des Polonais contre l'occupation russe. La statue de la Liberté célèbre également la révolution américaine : sur la tablette qu'elle porte est inscrite la date du 4 juillet 1776. Beaucoup ont servi dans l'armée continentale à des postes de commandement. Philadelphie était, avec Boston et New York, l'une des villes les plus peuplées pendant la révolution. Marche vers l'Indépendance de 1763 à 1776 "We hold these truth to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable rights that among these are life, liberty and the pursuit of happiness?c" L'épuisement des sols à l'est des Appalaches et la pression démographique accentuèrent la faim de terre des colons. 5 000 Noirs ont combattu aux côtés des insurgents[131] et plusieurs d'entre eux furent affranchis[132]. Le gouvernement britannique estimait que ces avant-postes assuraient la défense des Treize colonies et que leur financement revenait donc aux colons[45]. Les Townshend Acts, votés par le Parlement en 1767, instituaient une taxe sur les matières premières importées dans les colonies américaines. Le profil sociologique des Fils de la Liberté n'était pas uniforme : on trouvait aussi bien des avocats que des ouvriers. Dans le domaine social, la révolution a permis de faire progresser les libertés individuelles (notamment religieuses) et l'égalité (abolition de la primogéniture et des substitutions, affranchissement des esclaves au nord[142]), même si celle-ci n'est pas achevée. La Chambre des communes se prononça pour l'arrêt de la guerre le 27 février 1782 et le Premier ministre britannique Lord North donna sa démission le 20 mars. La Proclamation royale de 1763 avait pour objectif d'établir et d'organiser l’empire colonial britannique dans cette région du monde. Elle provoqua une crise dans la production de rhum et souleva le mécontentement des marchands américains[51]. Déjà les colons regardent d’un mauvais œil les tentatives de la Métropole. Les troubles étaient tellement importants que certains pensent qu'il fallait restaurer la monarchie en Amérique[105]. Le gouverneur Fauquier préféra dissoudre la chambre des bourgeois de Virginie en réaction à ces propositions radicales. Le 16 décembre 1773, des colons déguisés en Autochtones jettent plus de 300 caisses de thé par-dessus les quais : c'est la Boston Tea Party. Les actions violentes se multiplièrent contre les intérêts britanniques ; dans un discours prononcé à l'église St. John de Richmond en Virginie, Patrick Henry exigeait « la liberté ou la mort »[74]. Elles prévoyaient en outre un renforcement des contrôles douaniers. Elle est bien la puissance protectrice souhaitée par les colons. Elle affectait tous les colons et non plus seulement les marchands et ne fut guère appliquée en raison des pressions et des résistances des Américains : menaces et intimidation sur les collecteurs de taxe, destruction des timbres. Dans les colonies du centre[21] l'agriculture était diversifiée et l'élevage omniprésent. Il existe de nombreux mémoriaux et musées consacrés à cette période de l'histoire américaine. Chris Harman, Une histoire populaire de l'humanité, La Découverte, 2015, page 298, D.S. L'aspiration au bonheur et à la réussite individuelle, liée à la mobilité sociale et aux opportunités données par l'immense espace nord-américain, constituait l'un des fondements de cette identité américaine en formation[35]. Dès les débuts du cinéma, plusieurs films ont pris pour sujet la guerre d'Indépendance : 1776, or The Hessian Renegades réalisé par D. W. Griffith en 1909, Scouting for Washington en 1917 ou encore The Spirit of '76 lorsque les États-Unis entrent dans la Première Guerre mondiale.
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