Louis R. Gottschalk, Phyllis S. Pestieau et Linda J. Pike. Il saisit avidement cette occasion de produire quelques-unes des réformes qu'il a méditées, fait voter la suppression de la gabelle et la mise en liberté des personnes détenues à l'occasion de cet impôt, réclame l'abolition des lettres de cachet et des prisons d'État, et la révision des lois criminelles. Pénétré et presque triomphant de l'inutilité des concessions qu'on lui avait en quelque sorte arrachées, il appela à la tête du nouveau conseil un patricien justement recommandable par la fid��lité éprouvée de ses sentiments monarchiques, mais dont le nom était frappé de cette longue et irrémédiable impopularité qui rend tout difficile à l'homme d'État. Le lendemain il est reçu à la cour, et ne cesse d'être pendant plusieurs jours l'objet des hommages et de la curiosité publics. Washington l'a informé que diriger une division ne lui serait pas possible, car il est né à l'étranger ; il serait cependant heureux de le garder auprès de lui en tant qu’« ami et père »[28]. Celui-ci, dans un discours étendu, récapitule la vie de La Fayette, rappelle son dévouement à la cause américaine, et la fermeté avec laquelle, pendant quarante ans, il a soutenu la cause de la liberté. La Fayette sert l'ordre sans zèle pour le roi. Cent jours[réf. Après avoir brisé les meubles qui garnissaient le fort, le peuple commence la démolition des parapets de la plate-forme, lorsque le général accourt à la tête des grenadiers de la garde nationale. Son retour soulève un enthousiasme considérable. 5), 2012 : diffusion d'un documentaire-fiction intitulé, 2015 : La Fayette est l'un des personnages principaux du jeu, 2015 : La Fayette est l'un des personnages principaux de la comédie musicale américaine, 2015-2017 : La Fayette est un personnage secondaire dans la série américaine, Les papiers personnels de Gilbert du Motier de la Fayette sont conservés aux, « Gilbert du Motier de La Fayette », dans, Lloyd S. Kramer, « Lafayette and the historians : Changing symbol, changing needs, 1834-1984 », dans. C'est un voyage privé, sur invitation de Washington. Il fut compris dans l'ordre d'arrestation tardivement décerné par le ministère contre les chefs présumés de la rébellion ; mais la rapidité de ses progrès n'en permit pas l'exécution. Un banquet lui est aussitôt offert par les chefs de l'opposition libérale. L'avènement de Charles X avait paru éteindre ou affaiblir les discordes des partis. Parmi eux le Polonais Kosciusko, le Prussien von Steuben, le Rhénan von Kalb... La Fayette reçoit le grade de major général et devient le proche collaborateur et l'ami du commandant en chef George Washington. Mieux avisé, La Fayette se retranche à Tesnières, sous Bavay[70], dans l'intention d'y tenir en échec le général autrichien Clairfayt, lequel manœuvre pour se réunir à l'armée ennemie qui campe sous Tournai. Au milieu de ces rigueurs, La Fayette ne dément point un reste de sentiments monarchiques. Cet acte de prudence calme graduellement les dispositions ombrageuses du Premier Consul. Mais sa résolution fléchit une seconde fois devant les instances et les protestations de la milice citoyenne, et il a le malheur de se trouver à sa tête lorsque la fuite et l'arrestation du roi (20 juin) aggravent la responsabilité de ce commandement. Les États-Unis ont fait germer en lui les idées de liberté et il entreprend à son retour en France la rédaction de la première Déclaration des droits de l’Homme. Cette conduite, soit qu'elle fût motivée par un vain amour de popularité, ou par le désir de calmer les passions de la multitude, a été amèrement reprochée à La Fayette. La Fayette triomphe de leur résistance et rentre dans Paris aux acclamations des modérés. Il s'agit de savoir quel nom prendrait le nouveau roi. L'effusion d'une goutte de sang peut livrer Paris et la France entière à d'incalculables désordres. Réélu député en novembre 1822, à Meaux, La Fayette n’est pas réélu et est battu aux élections de 1824. De toutes parts, on se prépare à la résistance contre les tentatives liberticides du ministère ; des associations se forment pour le refus de l'impôt, et de nouvelles sociétés secrètes, organisées à la manière des carbonari de 1822, s'établissent au sein de la capitale[94]. Libéré cinq ans plus tard, il se tient à l'écart de la vie politique jusqu'à la chute de l'Empire, en 1814. Mais Pétion est nommé à une forte majorité, et ce choix avance rapidement la défaite du parti constitutionnel. Il traverse les salles de l'hôtel de ville, et ces dispositions ne prennent un autre cours que lorsque le prince et le général s'unissent sur le balcon de l'hôtel par une accolade qui paraît proclamer ou consommer l'adoption populaire[N 50]. En 1774, à 16 ans, il épouse Marie Adrienne Francoise de Noailles, fille du duc d'Ayen, futur duc de Noailles. Le 4 juillet, les Britanniques quittent Williamsburg, et se préparent à traverser la James River. Le 28 février 1791 La Fayette est informé qu'un attroupement conduit par Santerre s'est porté sur le donjon de Vincennes pour faire éprouver sans doute à ce château le même sort qu'à la Bastille[N 12]. Sa fermeté déconcerte plusieurs séditions qui pouvaient devenir fatales à la sécurité publique. Il fait la motion expresse (mot prononcé pour la première fois) de la convocation de la nation représentée par ses mandataires. Sa bonhomie politique devait le rendre constamment dupe des hommes et des choses. La chambre, dans la discussion du projet de loi sur la garde nationale, adopte, avec le concours du ministère, un amendement qui interdit à toute personne de commander les gardes nationales d'un département entier. La Fayette passe une partie de la nuit à stimuler et à diriger l'activité populaire : il visite plusieurs des barricades qui s’élèvent sur les différents points de la capitale, et sa présence est saluée de vives acclamations. La Fayette ordonne vainement à la Garde nationale de rendre la circulation libre : il n’est point obéi ; et le roi, forcé de rentrer dans ses appartements, se plaint, sans plus d'effet, à l'assemblée, de la violence qui lui a été faite. La Fayette ne prend aucune part ostensible aux débats qui la précèdent. Appelé à « parler des dangers de la patrie » à sauver, il juge le temps venu de se rallier « autour du vieil étendard tricolore, celui de 89, celui de la liberté, de l'égalité et de l'ordre public ; « C'est celui-là seul que nous avons à défendre contre les prétentions étrangères et contre les tentatives intérieures ». À l'âge de 12 ans, La Fayette se trouve orphelin, seul héritier potentiel de la fortune de son grand-père maternel, le marquis de La Rivière, qui meurt à son tour le 24 avril 1770 et lui laisse une rente de 25 000 livres. Peut-être aussi n'était-il plus temps. Il se démet aussitôt de ses fonctions de maire et de conseiller municipal, ne voulant pas, dit-il, conserver aucun rapport avec la « contre-révolution » de 1830. Arrivé à Pasajes de San Juan le 17 avril 1777, il embarque sur la Victoire avec quelques fidèles, et le 26 avril appareille pour l'Amérique. C’est alors que La Fayette monte à la tribune lors de la séance du 21 juin. Lorsque Louis XVI fut descendu aux Tuileries, La Fayette se présente à lui avec attendrissement et respect[N 18]. Une seule préoccupation domine dans tous les rapports qu'il peut entretenir au-dehors, celle du tort que pourront faire à la cause de la liberté les persécutions qu'il a souffertes au sein de sa patrie. » Inculpé de tyrannie envers le roi par le marquis Louis de Bouillé, son cousin, dans une lettre menaçante à l'assemblée, il se borne à répondre « qu'il est prêt à verser son sang » pour le gouvernement établi. Le lendemain, dans un ordre du jour, le commandant général flétrit « le zèle très justement suspect qui a porté quelques hommes à oser se placer entre la Garde nationale et le roi » et ajoute que « le roi de la constitution ne devait et ne voulait être entouré que des soldats de la liberté[N 14] ». La Fayette se rend au milieu d'un cortège imposant, au bruit des salves d'artillerie et des acclamations, à l'hôtel de ville où il est complimenté par tous les ordres de l'État. La Fayette et Greene sont envoyés, avec une force de 3 000 hommes, afin de participer à l'attaque. Un grand nombre de députés de l'opposition se réunit le soir chez Laffitte, et l'on délibère sur les moyens propres à arrêter l'effusion du sang. De plus, le 15 août la ville de Paris offre un grand banquet de 350 couverts en l'honneur du général, où sont présents les ministres, des membres de la chambre des pairs, ainsi que des députés, des militaires, les maires de Paris et autres agents royaux. Ils acceptent et le Congrès vote pour lui attribuer une épée de cérémonie, qui lui sera donnée en France. À partir de cet instant La Fayette se tient à l'écart de la vie publique et s'adonne à l'agriculture et l'élevage dans son domaine briard. Après son mariage, il quitte volontiers la Cour pour rejoindre le régiment de Noailles qui appartient à son beau-père, d'abord avec le grade de sous-lieutenant, avant d'être progressivement promu au rang de capitaine des dragons. Il demande alors sa réaffectation, en vain. Il débarque le 16 août dans la baie de New York, où il est accueilli avec un enthousiasme considérable par les deux tiers des habitants de la ville. Lors de leur débarquement en France en 1917, le général Pershing, général en chef des armées américaines, se serait exclamé : « La Fayette nous voilà ! À Toulouse, la grande artère menant de l'Hôtel de Ville à la nouvelle promenade du quartier de la Ville neuve est baptisée en son honneur de son vivant : rue, place (aujourd'hui place Wilson), allée (aujourd'hui allées Franklin-Roosevelt puis Jean-Jaurès) et carrefour (sans nom aujourd'hui, à l'intersection du boulevard Carnot). Il est accueilli par les cris : Parmi lesquels il pouvait reconnaître plusieurs parents ou d'anciens amis. Tous les ans, le 4 juillet, jour de la Saint-Florent et anniversaire de la Déclaration d'indépendance des États-Unis, en signe de reconnaissance, l'ambassade des États-Unis en France dépose une gerbe de fleurs sur sa tombe, au cimetière de Picpus, à Paris[13],[116]. En octobre 1778, il demande la permission de Washington et du Congrès pour rentrer en France. Élevé par ses tantes et par sa grand-mère, Gilbert passe à Chavaniac une enfance libre et protégée dans les forêts d'Auvergne et rêve, à neuf ans, de chasser la bête du Gévaudan[8]. On 8 June 1776 he was promoted to first lieutenant in the regiment of … Il visite à Mount Vernon le tombeau de Washington, ainsi que sa maison et son jardin, descend le Potomac, et s'arrête à Yorktown, théâtre d'une des actions les plus mémorables de la guerre d'Indépendance. La Fayette ne prend pour ainsi dire aucune part aux débats de la chambre des Cent-Jours : il semble se réserver tout entier pour de plus hautes circonstances. Il dénonce avec énergie le mouvement homicide qui, dans le courant d'octobre, a conduit une troupe de perturbateurs autour du donjon de Vincennes où ils étaient détenus, mouvement auquel le gouverneur Daumesnil a opposé une énergique résistance. Quand La Fayette arrive à Albany, il y trouve trop peu d'hommes pour monter une invasion, et écrit alors à Washington, analysant la situation. » II repousse avec la même énergie les séductions plus hautes et plus puissantes de l'ex-roi d'Espagne, Celui que La Fayette fit entendre à cette dernière occasion (, Comme ses amis lui recommandaient la prudence, « Bah ! Au lieu de sonner la retraite, il lance une charge à la baïonnette qui permet aux Américains de gagner du temps, les Britanniques ne peuvent pas les pourchasser. Les élections, faites sous l'influence de l'irritation populaire, ramènent une opposition plus nombreuse et plus animée. La Fayette annonce au peuple de la capitale, dans un ordre du jour, cette victoire sans combat. Le 8 août 2002, il est élevé à titre posthume au rang de citoyen d'honneur des États-Unis d'Amérique[115], privilège rare qui n'a été accordé auparavant qu'à cinq reprises. La faculté de se promener autour de la citadelle lui fut retirée ainsi qu'aux deux autres prisonniers[N 30]. Le 7 août, les deux chambres portent au duc d'Orléans la résolution qui lui défère la couronne. « C'est aujourd'hui le plus beau jour de ma vie, lui dit le général avec enthousiasme ; vous me voyez entouré d'amis qui étaient las comme moi du despotisme des quinze dernières années. Étroitement surveillées par l'armée, malgré les protestations de la gauche, ses obsèques ne donnent lieu à aucune manifestation républicaine, le parti républicain venant d'être décapité à la suite de la seconde révolte des Canuts à Lyon en avril. Sommation qui, disons-le pour l'honneur militaire, demeura sans effet. Le même jour il reçoit à l'hôtel de ville de Paris le duc d'Orléans, Louis-Philippe Ier, qui vient demander son investiture à l'arbitre naturel du dénouement de la révolution. C'est à ce retard qu'il doit de n'être pas surpris en flagrant délit de conspiration. À Dangé-Saint-Romain, une ancienne cité américaine porte depuis la fin des années 1950 le nom de Résidence La Fayette. Personne ne pouvait penser qu'une substitution de Napoléon par La Fayette était viable. Après avoir souffert des pertes significatives à Monmouth, les Britanniques sonnent la retraite dans la nuit, et rejoignent New York avec succès.
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