N'est-il point là ? à l'assassin! mentaire littéraire acte iv scène 7 l avare. Qui est-ce ? sur l. 4 acte iv scène 7 de l avare. Molière veut rappeler ici que le spectacle théâtral, c'est une activité collective : être au spectacle, c'est être avec d'autres à un moment donné, particulier, et se regrouper dans un même lieu sous le motif de participer à un événement. Euh ! [Plus de cours et d'exercices de maxwell] Voir les statistiques de réussite de ce test de culture générale 'Avare (L'): Acte IV' Merci de vous connecter au … C'est l'esprit de jugement de chacun des spectateurs qui décidera, en définitive, de la manifestation, du déclenchement du rire. Oh çà, intérêt de belle-mère à part, que te semble, à toi, de cette personne ? », Acte I, scène 4 analyse et commentaire, Inscrivez-vous à la newsletter Interlettre et soyez informé des dernières publications du site, L’avare Séverin vient de retrouver sa bourse pleine de cailloux : «, Le monologue est l’exemple d’une convention spécifiquement théâtrale. Secourez-moi, je vous prie, je suis mort, je suis perdu. Au niveau le plus immédiat, donc, le spectateur est d'abord apostrophé, intégré au jeu scénique dont il devient un interlocuteur ponctuel (et permanent, ici, dans l'acte IV scène 7). L’avare fait de son argent une véritable personne à laquelle il adresse une déclaration passionnée. Le public ressent un sentiment d'horreur, de répulsion, passion suscitée par les passions représentées et donc esthétisées. Le comique de geste Etude des disdascalies (il se prend lui-même le bras) III. Ce monologue se retrouve dans la comédie Des Esprits de Larivey (1579). (3 points) Une prétendue conciliation tentée par maître Jacques, cuisinier-cocher d'Harpagon, n'aboutit qu'à aggraver la rupture entre le père et le fils. Une dimension comique ressort de ce monologue d'Harpagon : le mécanisme, le ridicule, l'outrance du personnage d'Harpagon visent à le tourner en ridicule. Justice, juste ciel ! à l’assassin ! Cette définition de la catharsis, propre à Corneille, Racine et à Molière, ne repose pas sur l'imitation ou l'identification... Si le vice fascinait le spectateur, ce dernier sombrerait dans le plaisir de voir le mal. Venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour tantôt, et règle à chacun son emploi. _________________________________________________________________________________________________, Fiche sur les oeuvres principales de Molière : thèses philosophiques et morales, Molière: Intrigues et dénouements dans les pièces principales, Les personnages types de Molière : Tartuffe et autres caractères, Fiche sur Amphitryon de Molière: résumé et analyse de la comédie, Tartuffe: analyse de l\'argumentation de Molière dans la préface, Tartuffe de Molière, « Le pauvre homme ! Molière s'inspire largement de l'Aulularia (la Marmite) de Plaute, dont il avait déjà imité l'Amphitruo quelques mois auparavant. Acte V. Scène 1 : Harpagon, l’avare en veut à la terre entière pour la disparition de sa cassette. Faire réfléchir en utilisant le rire Le texte : Molière, L’Avare, acte IV, scène 7 L’analyse du monologue et de l’art du rire. Premier alinéa : entrée en matière, si possible in medias res, il s'agit souvent de replacer l'œuvre dans on contexte social et culturel. VALÈRE, ÉLISE. Le tempo d’un discours toujours au bord de la rupture rend sensible l’émotion d’Harpagon. 1:28:18. Le théâtre est un lieu où s'exerce le commerce de tout le beau monde, où s'exprime une manière d'esprit, plus finement que dans les ouvrages savants ou pédants. Report. Outre cela, je … 3. À quoi veux-je plus vivre, puisque j’ai perdu mes écus que j’avais si soigneusement amassés, que j’aimais et tenais plus chers que mes propres yeux ? Playing next. Est-ce mon voleur qui y est ? Molière, L'Avare, Acte I, scène 3 Le 23/03/2009 à 13:00 par Clément Solym 6 Réactions | 0 Partages Mais voilà qu’il arrive en hurlant sur scène : on lui a volé son trésor ! (Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.) Il a connu une grande vogue au début du XVIIIe siècle : dans Clitandre comme encore dans Le Cid, Corneille multiplie ces morceaux de bravoure qui permettaient aux grands acteurs de faire frissonner le public. Dans la scène 3 de l’Acte V, Molière joue sur le mot « trésor » qui désigne pour Valère la jeune fille aimée et pour Harpagon sa chère cassette. Quiz "Avare (L'): Acte IV" créé le 17-06-2011 par maxwell avec le générateur de tests - créez votre propre test ! N'oublions pas que les « gens de qualité », au XVIIème siècle, se trouvaient assis dans des fauteuils placés directement sur la scène, sur le plateau. Quel est leur état d’esprit? Elise L'avare Acte I 6 Au voleur ! La passion la plus sincère peut faire rire par son excès même. Shakira te enseña a bailar bachata con 'Deja Vu' chance. Harpagon tutoie tendrement celui qu’il appelle « mon cher ami ». Le monologue d’Harpagon n’a rien d’un monologue intérieur : c’est un cri de douleur et de rage. Eh ! Chercher successivement les éléments littéraires (sémantiques, rhétoriques, stylistiques...) qui permettent de mieux cerner l'originalité de ce texte théâtral : Une scène comique : comique de mots, de parole (ou langagier), comique de situation, comique de geste, comique de personnage. Individualisme, proche de ses sous, intérêt pour le confort matériel... L'argent obsède les bourgeois que Molière ne manque pas de railler ! Au voleur ! L'Avare Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir L'Avare (homonymie). » - l'hyperbolisation du propos met en relief le délire de persécution de Harpagon -, • la gradation : le discours de Harpagon se développe en faisant se succéder des indications de plus en plus fortes (alignement continu d'affirmations de plus en plus désespérées, calamiteuses, noires : le vol est assimilé à un « crime »), • jeux subtils du sous-entendu : jeu de mots sur l'opposition des verbes « déterrer » (la cassette était enterrée dans le jardin) et « enterrer » (pour signifier symboliquement la mort psychique), • rythme ternaire et gradation : « j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie » (l'avarice consiste dans une adoration mystique, religieuse de l'argent), • jeu des exclamatives (répétitions, redondances) ou des interrogatives : « Au voleur! Il permet à Molière de montrer toute la folie d’un personnage que sa passion de l’argent a complètement isolé. Dénonciation d’un vice L’avarice est considérée, selon la tradition catholique, comme un des sept péchés capitaux. Valère est amoureux d'Élise, la fille d'Harpagon. Il faut expulser, purifier, purger, épurer nos passions, nos émotions désagréables comme la crainte ou la terreur (phobos), la pitié (eleos) grâce à cette expérience théâtrale. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après ! Pourtant, sa violence pourrait faire peur ; quelle méfiance, quelle rage punitive ! Harpagon est un personnage monstrueux et le dévoilement de sa nature produit un impact émotionnel dans l'esprit du public. Ce n'est personne. Ce moment où la solitude d’Harpagon s’identifie à la solitude du personnage de théâtre dont la douleur ne suscite que les rires est poignant. N'est-il point ici ? 5-6) jusqu’à prendre son bras pour celui du voleur (Charles Dullin arrivait sur scène une chandelle à la main et saisissait l’ombre de son bras). La fréquence des groupes binaires souligne l’effarement du personnage qui ne sait où donner de la tête (l.4) et se lance dans des mouvements désordonnés (I. Analyse de texte : l'Avare Acte IV, scène 7 : Monologue d'Harpagon Cette scène de l'Avare souligne l'avarice excessive d'Harpagon et la tourne en folie, elle met ainsi en lumière le talent qu'a Molière pour les pièces comique. Le monologue est la parole qui mène de la solitude au délire. Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Argument second : l'auteur de théâtre combat le vice en le mettant en scène : l'avarice, la pingrerie, l'amour de l'argent, qui aliène le personnage. ... L’Avare, acte V, scène 3, 1668 (extrait) VALÈRE.- Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré ! Pistes d’analyse. Quelles modalités de la phrase (déclarative, interrogative, exclamative, impérative) marquent l’émotion d’Harpagon ? 1 Le monologue est une convention théâtrale : le personnage parle seul. Acte I. Scène I et II : L’exposition. 2. Objectif : la caractérisation du personnage. Après une série d’appels au secours lancés dans le vide et auxquels personne ne répond (I. Convoquer le public (les « gens de qualité ») sur scène, l'interpeller, le prendre à témoin, c'est d'abord rendre hommage à sa qualité, à ses vertus. - Au voleur ! ». Theron Hjalmar. 4. Qui peut-ce être ? Browse more videos. Qu’est-ce qu’Élise reproche à … Voici une analyse linéaire de l’acte III scène 12 du Malade Imaginaire de Molière.. La scène est étudiée ici en intégralité. Monologue d’Harpagon dans L’Avare de Molière (Acte IV, scène 7) – La cassette Estampe de F. Pierdon. Je suis perdu, je suis assassiné ! Un rythme ternaire (l.8) termine le mouvement et immobilise l’acteur qui se lance dans un adagio passionné (l.8-13) où les exclamatives s’allongent en groupements ternaires jusqu’à la plaisante gradation qui le mène à la mort (l.13). L’avare. Harpagon est devenu comme fou après la commotion éprouvée à la perte de sa cassette : perte d'identité, dédoublement de personnalité, hallucinations, personnification, rythme heurté, interjections, questions... Mais ce fou est traité de manière comique : regarder du côté des didascalies, du jeu avec les spectateurs, des exagérations, des répétitions, des accumulations... Si bien que Molière met en œuvre la devise de la comédie classique castigat ridendo mores (elle châtie les mœurs en faisant rire, en les rendant ridicules) avec une visée morale : la passion est ridiculisée parce qu'elle est destructrice. A. Une comédie de mœurs, de caractère fondée sur le comique de personnage, de situation, de répétition. La scène 7 de l ˇacte III illustre la folie d ˇHarpagon à son paroxysme, mais le registre dominant est comique. )Bon, vous voilà les armes à la main. – People. Au voleur, au larron, au larron, prenez-le, arrêtez tous ceux qui passent, fermez les portes, les huis, les-fenêtres, misérable que je suis ! L’art du rire, dit-on souvent, est l’art de forcer le trait caractéristique. Qu'avez−vous à me dire ? Molière, L'avare: analyse L’édition utilisée est : Molière, L’Avare, présentation par Jean de Guardia, GF Flammarion, 2009. Le dernier moment (l.13-29) montre Harpagon déchiré entre deux mouvements scéniques opposés. Lesquels ? 3. Molière. Et pourtant... Il témoigne d'une bonne façon de juger et donc du bon goût. (Acte III Scène 7, Acte IV Scène 5). L'avare ACTE I Scène 3. ACTE II, scènes 3 et 4 : Approchez, Dame Claude. View credits, reviews, tracks and shop for the 1980 Boxset Vinyl release of L'Avare De Molière on Discogs. MOLIERE L'Avare Acte I, scène 3. Ainsi, Harpagon lance à l'adresse du public : « ils me regardent tous, et se mettent à rire » . Non content de briguer ses applaudissements, il requiert de sa part des compétences nettement définies, affranchies des impératifs de la décence et de la retenue. Quelles sont les circonstances de la première rencontre d’Élise et Valère? de Molière. Bref, le comédien qui joue Harpagon nous fait un « numéro » (le clou de la pièce tant attendu par le spectateur averti). Ces modalités impliquent un acteur en mouvement qui venant des coulisses prend peu à peu possession de la scène en courant d’un côté de l’autre. De celui qui m'a dérobé ? Comédie en cinq actes et en prose de Molière, pseudonyme de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), la pièce intitulée L'Avare fut créée à Paris au théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668, et publié à Paris chez Jean Ribou en 1669. Scène 7 : Harpagon découvre à son tour le vol. Cinq ans avant sa mort, il crée L'Avare et démontre ainsi que la comédie de caractère, qui fait figure de parent pauvre du théâtre à son époque, peut être un spectacle complet ouvert au rire ou au sourire, mais aussi à la réflexion. Molière avait trouvé dans La Marmite de Plaute l’Idée du monologue de l’avare volé. « grammaire » (scène 1) Dans Les Fourberies de Scapin , on rit de la répétition de la phrase « Que diable allait-il faire dans cette galère ? Le théâtre classique, depuis Horace (docere atque placere) est verrouillé par une poétique dont le but est de rendre le spectateur plus vertueux : sa fonction est donc prophylactique, thérapeutique. au meurtrier ! Pris au piège d’un discours qui s’affole, Harpagon s’expose aux rires de tous ceux qui le regardent. Relevez deux expressions particulièrement extravagantes. Que dites-vous ? Dès qu’il le peut, Harpagon se précipite dans son jardin pour vérifier que les dix mille écus qu’il y a enterrés y sont toujours. Où courir ? Molière, L’Avare; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro; Koltès, La Nuit juste avant les forêts; éventuellement Corneille, Le Cid (le monologue de don Diègue ou les stances de Rodrigue) ; Ionesco, Rhinocéros (le monologue de Bérenger). On m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent ! La valeur affectueuse des adjectifs « pauvre » et « cher » (les linguistes utiliseraient-ils ici leur joli « hypocoristique » ?) Dans cette scène, la coupure symbolique et traditionnelle qui sépare les « regardés » des « regardants » dans une frontalité, un face-à-face propre à l'événement spectaculaire s'efface, s'étiole, ou en tous les cas montre des porosités. Il devient littéralement fou de rage et de désespoir. L’avare Séverin vient de retrouver sa bourse pleine de cailloux : « Hélas ! Le spectateur va alors convertir l'horreur de la représentation de vice pitoyable (l'avarice) en une réflexion raisonnée qui l'amènera à ne pas être atteint lui-même par la déraison, la démesure. Origine du malentendu dans l’Avare de Molière Le malentendu qui s’observe dans la scène 3 de l’acte V de l’Avare de Molière est impressionnant dans la mesure où il est persistant, traversant cette scène, du début jusqu’à la fin. l avare molière analyse détaillée de la pièce de. Et ce morceau disjoint vise à la fois à exhiber l'habileté rhétorique et poétique, l'esthétique déployée par le dramaturge (qui veut faire montre de son art) et à combler le spectateur qui attend pour apprécier ce moment tant souhaité... II. », • la prolepse temporelle, ou anticipation, prédestination : allusions du locuteur à un avenir proche, à un futur immédiat où les événements se précipitent dans une anachronie absurde (évocation rapide et par anticipation d'une suite d'épisodes saisis dans une isochronie parfaite : « je me meurs » (agonie, suspens de retardement), « je suis mort » (annonce de son propre décès), « je suis enterré» (prolepse narrative avec mouvement de rétrospection du locuteur qui n'existe plus puisqu'il est déjà mort ! Ils se sont rivaux. La tirade est lancée par une série de brèves exclamatives et interrogatives qui sont comme autant de cris poussés dans le vide (l.1 -8). De leur dialogue de sourds naît un quiproquo savoureux. – Lisez la scène 2 et dites en quoi elle constitue « un coup de théâtre ». L’avare, se méfiant de tout le monde, considérant son prochain comme un éventuel voleur, s’est coupé des autres. Harpagon. (Il se prend lui-même le bras.) 3. HARPAGON.- Allons. L'auteur n'a pas montré comment Valère laisser tomber son attitude de flatterie. Qu’est-ce qui justifie Ici le .recours ait monologue ? L'intrigue se passe à Paris. Il évoque également le cadre du théâtre : « de quoi est-ce qu'on parle là », »quel bruit fait-on là haut ? Pour quelles raisons est- il, à chaque fois, irremplaçable ? Son monologue est le discours d'un personnage tourmenté et excessif, profondément burlesque. Arrête ? 19) puis, voulant faire pendre tout le monde, il annonce lui-même sa propre fin (l.29). 1 – Recopiez les indications scéniques en les classant selon qu'elles donnent des précisions sur les gestes des personnages ou sur la façon dont ils doivent s'exprimer. Cléante. »), les gradations ascendantes (à trois reprises), ses lamentations pleurnichardes (« Hélas mon pauvre argent ». Le monologue au théâtre. Ah ! Je suis ruiné ! C’est en accentuant ce que le monologue a de plus artificiel - le personnage seul en scène s’adresse à des Interlocuteurs absents - que Molière fait d’une convention théâtrale un moment de vérité. 5 years ago | 341 views. Hélas, mes amis, je me recommande à vous tous ! À qui le dis- je ? Administrateur Collection de Texte 2018 collecte également d'autres images liées texte l avare acte 4 scene 7 en dessous de cela. », • redondances, reprises littérales qui caractérisent cette voix qui soliloque et suffoque : « N'est-il point là/ici » (avec variante de l'adverbe locatif : ici –proximité- et là – éloignement), • la parastase ou accumulation de phrases qui reprennent toutes la même pensée, la même idée : rumination mentale, radotage ou expolition, rabâchage qui expriment l'hébétude de l'avare (figure du ressassement sur le plan sémantique et morpho-syntaxique dans le lamento plaintif d'Harpagon - « mon pauvre argent, mon pauvre argent ! Il est finalement chassé. Harpagon demeure (ce qui lie la scène 3 et la scène 4). Où se cache-t-il ? Qu’est-ce qui justifie Ici le .recours ait monologue ? Enseignez-moi qui m’a dérobé mon âme, ma vie, mon cœur et toute mon espérance ; que n’ai-je un licol pour me pendre ? 1-3), Harpagon s’adresse à son éventuel voleur mais se trompe (l.6-7), puis à son argent (l.8-12). De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. Le recours au monologue très fréquent dans le théâtre du début du siècle a été condamné par les critiques et délaissé par les créateurs comme trop factice. Il ne s'agit pas que d'exposer une affaire familiale quelque peu comique devant une assemblée, un parterre, avec pour seule entreprise de faire rire ou sourire des personnes. Scène II Cléante, Elise Cléante Je suis bien aise de vous trouver seule, ma soeur ; et je brûlois de vous parler, pour m'ouvrir à vous d'un secret. Le spectateur peut, certes, s'identifier à un personnage sur scène... Mais dans cette scène 7 de l'acte IV, c'est plutôt l'inverse. Il a peur qu'on la découvre et … Il a connu une grande vogue au début du XVIIIe siècle : dans, L'Avare de Molière: analyse et commentaire du monologue d'Harpagon Acte IV, scène 7. Il ne nous a que présenté la conséquence (Acte V Scène 4). Déjà abonné, Justice, juste ciel ! Dans cette première scène, quels personnages sont présentés? C'est alors que prend place le monologue du protagoniste de la pièce. au voleur! Molière ridiculise un vice humain sur la scène. l avare pagnie colette roumanoff vidéo dailymotion. Chétif que je suis, que ce jour m’a été malencontreux ! La comédie est considéré comme plus populaire que la tragédie, elle met généralement en scène des personnages qui sont des bourgeois ou des gens du peuple .La scène étudiée se trouve a l’Acte IV de la scène 7 dans l’avare , une pièce de Molière (Jean – Baptiste Poquelin) qui est un dramaturge auteur de comédie et aussi un comédien du XVII eme siècle. Mais bien vite, cette convention parut artificielle : le personnage du confident permit d’y recourir le moins possible. au voleur ! Le soupçon généralisé qui se retourne contre l’inquisiteur lui-même, montre quel délire menace toute politique sécuritaire. » (acte II, scène 7) Dans L’Avare , ce sont les nombreuses injures que prononce Harpagon à l’égard de son fils, de … (Elle tient un balai. En effet, cette scène est caractéristique de l ˇesprit des comédies de Molière : corriger les mSurs par le rire Nous verrons donc, un monologue de la folie, puis une critique de l'avarice et enfin, le comique de la scène, pour Ah ! Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Molière Lavare Acte Iv Scène 7 Commentaire De Texte Informations sur texte l avare acte 4 scene 7 l'administrateur collecter. Lesquels ? L'Avare Image illustrative de l'article L'Avare Auteur Molière Genre Comédie Nb. Quel est son effet sur le public ? On n’en trouvera pas dans les grandes comédies de Molière et le célèbre monologue d’Harpagon est le seul de L’avare. On observera l'énervement du personnage, ses phrases hachées, son emportement hystérique, les exclamatives, sa panique, la personnification de l'argent (jeu des hypocoristiques), ses gesticulations, l'outrance, les hyperboles (« je n'ai plus que faire au monde ! 5. de Deuxième alinéa : se concentrer sur le contenu et la situation de l'extrait, le commentaire consiste à étudier le texte et rien que le texte, en perdant jamais de vue ses qualités littéraires. ACTE II, scènes 1 et 2 : Dans la scène 1, le spectateur apprend que Cléante est lié à un prêteur sur gages qui le tient « le poignard sur la gorge ». Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Sous prétexte de justice, l’avare brandit la panoplie des héros sadiens : « des gênes, des potences et des bourreaux » (l.27). Mais celui-ci est obsédé par la cassette qui renferme son argent. Les images et les textes présentés sur ce site sont la propriété exclusive de leurs auteurs respectifs. et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre [1] Il s’agit d’une promesse mutuelle de mariage que les deux jeunes gens ont signée la veille, et que Valère menti… Je m'abonne. HARPAGON, CLÉANTE, ÉLISE, VALÈRE, DAME CLAUDE, MAÎTRE JACQUES, BRINDAVOINE, LA MERLUCHE. Groupement de textes sur le monologue théâtral. Seul sur scène, le personnage - s’adresse à de nombreux interlocuteurs. Molière, L' Avare, acte IV, scène 7, 1668. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux ! Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que l'on m'a fait. Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé. Le Malade imaginaire, acte III scène 12, introduction. Dans cette pièce, il met en scène un personnage principal, Harpagon, un vieillard autoritaire qui impose sa volonté à tous es proches et qui soumet ses enfants comme l'ensemble de ses domestiques à la loi de son avarice, de sa pingrerie. Entrer dans la pièce : les personnages... Un spectacle, une lecture ou une mise en espace. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin une cassette qui renferme dix mille écus d'or. Molière, L'Avare, Acte IV, scène 7, 1668. Elise Me voilà prête à vous ouïr, mon frère. 3. La folie saisit Harpagon lorsque, obsédé par son voleur, il saisit son propre bras, lorsqu’il s’adresse en termes passionnés à son argent. D’autre part, des impératifs (l.17 et 26), des exclamatives (l.27) marquent la décision à laquelle le monologue aboutit : le personnage, entré côté jardin, quitte la scène par la coulisse, côté cour, toujours criant, toujours courant ! .6. L’étude d’un personnage-type du théâtre moliéresque : le personnage à marotte. Au meurtrier ! Sortons. Le théâtre comme art de l'imitation (mimesis) théorisé par Aristote doit approfondir la catharsis (fonction purgative qui relègue le spectaculaire ou opsis en seconde place). Vrai Dieu, qui est ce cruel qui tout à coup m’a ravi mes biens, mon honneur et ma vie ? Ce qui m’en semble ? - Pour le comique de mots • oxymore, figure qui établit une relation de contradiction entre deux termes qui sont coordonnés l'un à l'autre (ici, le sémantisme du nom commun « argent » s'oppose à la valeur de l'adjectif qualificatif épithète « pauvre » • hypocoristiques, termes qui expriment un attachement affectueux pour une personne : l'argent identifié à « mon cher ami » « sans toi il m'est impossible de vivre (...) on m'a privé de toi » • jeu de la personnification, de la personnalisation : l… 3. », etc... Pour être simple, et ancien, ce jeu de scène n'en garde pas moins l'intérêt de briser la frontière qui sépare acteurs et spectateurs (intégration de la fiction théâtrale en train d'être représentée face à un public dans une réalité sociale contemporaine). 2. Je suis détruit ! Son jeu de scène possible (où courir/où ne pas courir = on peut avancer et reculer : le mécanisme crée le comique, sans parler de l'absurde de la phrase...), le jeu sur la double énonciation avec le public, l'avare perd le sens de la réalité, la caricature, l'obsession, la monomanie, le registre pathétique qui tourne au burlesque, le registre dramatique qui tourne à la comédie, mais aussi un idéal classique qui se profile par derrière, la dénonciation d'un vice qui rend l'argent plus adorable qu'un ami (et chez Harpagon, que ses enfants, d'où le quiproquo qui suivra avec Valère), une catharsis du spectateur, chez qui les vices existent - avec moins d'acuité, certes... Idéé générale et directrice du commentaire. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise, amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante, qui souhaite épouser Mariane, une jeune orpheline sans fortune. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Je ne sais où je suis, que je fais, ni où je vais. Sans cet argent, sa vie n’a plus de sens : ses formules désespérées (l.10-12) semblent destinées à l’être aimé. Relevez les expressions qui évoquent son argent et qu’on pourrait employer pour un être aimé. L'avare ACTE I Scène 3. N'est-il point caché là parmi vous ? Il y a aussi la vie de contradiction, Harpagon et son fils, Cléante sont religieux mais ils ne se comportent pas bien. Et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde ! Seul sur scène, le personnage - s’adresse à de nombreux interlocuteurs. Un article proposé par Bernard Migrain (professeur à Epinal), (source : http://bmirgain.skyrock.com/33.html...), Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
l'avare acte 3 scène 7 analyse 2021