Pas le moins du monde, si les femmes ont du bon sens, avant d’avoir fait ton apport. Je n’en vois pas la nécessité, à moins que tu n’aies versé pour moi le cinq centième à l’État. Mais les assistants ne le permettront pas. Mais plus exquises encore que tout cela sont les amphores de vin de Thasos : le fumet en reste longtemps dans la tête, tandis que tous les autres arômes s’évaporent. Présentez le document en veillant à le replacer dans son contexte historique . Ajustez vos pieds au mode krètique, et toi, marche en avant. À quoi bon ? Ton fard et ta céruse ? Malheureuse, tu dis : « Femmes, » et tu t’adresses à des hommes ! Voilà comment je ne reçus rien, ni moi, ni bien d’autres. Une d’abord, si l’on nie une dette. Après cela, un beau jeune homme, au teint blanc, semblable à Nikias, s’est élancé pour haranguer le peuple, et il a commencé par dire qu’il faut abandonner aux femmes le gouvernement de l’État. Je vois aussi que vous avez le reste prêt : chaussures lakoniennes, bâtons, manteaux d’homme, comme nous l’avions dit. Chacun venait, apportant de quoi boire dans une petite outre, avec du pain, deux oignons et trois olives. dis-moi. Retire-toi aussi, et va t’asseoir. L’Assemblée des femmes - Ploutos Aristophane. C’est qu’il n’est pas commode de mettre dans le bon sens des gens difficiles à contenter. Moi ! Enveloppe-toi donc bien. Toi, esclave, emporte le paquet. Iè ! Est-ce un de ces bâtons sous lesquels il pète ? Je vais te le dire : « Les femmes ont décrété que, si un jeune homme convoite une jeune fille, il ne pourra jouir d’elle avant d’avoir commencé par faire la chose avec une vieille ; et, s’il ne veut pas d’abord prendre ce plaisir, et s’il convoite la jeune fille, les vieilles femmes auront le droit de le prendre et de le traîner par l’endroit sensible. J-C) Oeuvres principales: La Paix, l’Assemblée des femmes, Les cavaliers, Lysistrata. Aristophane est le premier et le plus grand auteur comique grec. de ne rien rapporter que mon sac. Mais qu’est-ce que tu attends ? Mais aujourd’hui, on cherche à gagner un triobole, quand on travaille à l’œuvre publique : on est des gâcheurs de plâtre. Oui, par Poséidôn ! Toutefois ta femme m’a ordonné de te prendre et d’emmener ces jeunes filles avec toi. Celui qui y reçoit de l'argent ne tarit pas d'éloges ; mais celui qui n'en reçoit pas juge dignes de mort ceux qui cherchent dans l'assemblée un moyen de trafiquer. [...], [...] Une autre scène nous montre une jeune fille se disputant en chantant avec une vielle femme concernant la nouvelle loi qui impose la mise en commun des hommes et des femmes. Voyons comment nous expulserons tous ces gens venant de la ville, qui, jadis, lorsqu’on ne devait, à l’arrivée, toucher qu’une obole, restaient à babiller, la tête ceinte de couronnes. Aristophane, trad. Ô mon précieux bijou, rejeton de Kypris, abeille de la Muse, nourrisson des Kharites, image de la Volupté, ouvre-moi ; couvre-moi de baisers : c’est pour toi que je souffre. Dans l’obscurité, je me suis trouvé mettre la main dessus. En cliquant sur OK, vous acceptez que Pimido.com utilise des cookies ou une technologie équivalente pour stocker et/ou accéder à des informations sur votre appareil. elle tient ferme. C’est moi que tu dois suivre de par la loi. Cesse pourtant ; je ne veux pas mettre un pied devant l’autre pour me rendre à l’assemblée, que tout ne soit parfaitement réglé. Argéios est un ignorant ; mais Hiéronymos est un habile. Ne m’interroge pas encore là-dessus. N’est-ce pas le voisin Blépyros ? Voici, pour toi, le moment de tenir en éveil ton esprit avisé et tes sentiments démocratiques, afin de venir en aide à tes amies. Il résume ensuite les phrases démocratiques d'Evéon, qui proposait habilement de soutenir les moins nantis, entre autres par le don de bien comme la farine. Et vous, les jambes fines, observez la cadence ! c’est un décret démocratique ; et ce sera une grande confusion pour les fiérots et les porteurs de bagues, lorsqu’un mal-chaussé lui dira : « Cède le pas tout de suite, et attends, pendant que je fais la chose, que je t’accorde le second tour. J’ai entendu, en me chaussant, le frôlement de tes doigts ; je ne dormais pas. Se tourne-t-on vers un autre, il fera encore plus de mal. Pour sauver le manteau, je me suis chaussée à ta manière, faisant du bruit avec les pieds, et frappant les pierres avec ton bâton. Une affluence d’hommes, telle qu’on n’en vit jamais d’aussi épaisse dans la Pnyx. En étudiant de près, il y a dix ans, Y Assemblée des Femmes d'Aristophane, j'avais mis en marge de mon exemplaire une série de notes sur cette pièce, dont, jusqu'aujourd'hui, le texte est assez mal fixé. Tu te figurais, en mon absence, vendanger une vigne abandonnée et attirer quelqu’un en chantant. Par Dèmètèr, tu donnes de bonnes raisons. Favorisez cette issue, vénérable Pallas et vous autres dieux ! D'autres lecteurs seront intéressés de connaitre votre opinion sur les livres lus. Je veux d’abord examiner la chose à diverses reprises et la peser avec soin. Ce ne sera plus toi qui élèveras les enfants que tu as, mais ta femme. Et la femme de Philodorètos, et celle de Khérétadès ? la fille ! Mais comment nous autres vieux, si nous couchons avec les laides, ne trouverons-nous pas notre instrument en défaut, avant d’en venir où tu dis ? Toi, de par Zeus ! Je crains d’en faire plus que je ne veux. je le ferai. Les tribunaux et les portiques, je ferai de tout des salles à manger. Pour beaucoup de raisons. 1. Fiche de 5 pages en littérature : Aristophane, L'Assemblée des Femmes : analyse et commentaire. Quand elle fut faite, on se fâcha, et celui qui l’avait conseillée s’enfuit en toute hâte. Que sera-ce, s’il leur est inconnu ? Va-t’en vite ; tu nous en aurais peut-être fait autant à l’assemblée. Ne sais-tu pas celui qui a été rendu sur le sel ? Dépouillez au plus vite vos lænas, avant qu’aucun homme vous aperçoive : loin de vous les chaussures d’hommes ; débouclez les courroies lakoniennes qui y adhèrent ; laissez là les bâtons. » Lui, alors, criant et jetant les yeux autour de lui : « Que devais-je donc faire ? si tu dures plus que la lumière des cires ; car je pense que tu vas tomber morte tout de suite, en entrant. mais tu t’accoupleras avec moi. 3 A ristophane, L’Assemblée des femmes, dans Théâtre complet II, Édition de Victor-Henry Debidour, Ga ; Pour commencer, communauté des terres, de l’argent et de tous les avoirs personnels. Les esclaves. Retourne-toi, fais attention, veille sur toi-même avec soin. Non, de par Zeus ! L’occasion est favorable. Où emmènes-tu ce jeune homme ? Il y a pourtant quelque chose de beaucoup plus désagréable que cela. Apporte ici cette cruche, hydriaphore, là. Quelle idée as-tu de carder, quand il ne faut montrer aux assistants aucune partie de notre corps ! Un autre aspect fort intéressant de « L'Assemblée des femmes », c'est le système social qui y est préconisé, dont Aristophane se moque par la manière extrême que les protagonistes féminines ont de les présenter mais qu'il évoque tout de même, probablement inspiré par certaines théories de … Aussi bien je vois mes voisins faire leur apport. Mais en voici Hâtez-vous donc ! C’est une tradition émanant de nos pères que nos décisions insensées et extravagantes ont toujours eu pour nous la meilleure issue. Nous nous ferions une belle affaire, si, devant le peuple assemblé, l’une de nous, rejetant son manteau et s’élançant à la tribune, montrait son Phormisios. « Broyer de l’ail avec du jus de silphion, en y mêlant du tithymale de Lakonie, et t’en frotter les paupières le soir, » voilà ce que je lui aurais dit, si je m’étais trouvé là. Nous n’avons pas, pour le moment, besoin d’un tamis. Il faisait froid ; je suis frêle et délicate. Poèmes à Lou, Si je mourais là-bas - Guillaume Apollinaire (1915). Et, de par Zeus ! Ce qu’on fait par contrainte est toujours très pénible. Souvent tu m’as fait lever pour aller à l’assemblée, de bonne heure, presque à la nuit, avec ton chant matinal. Non pas la loi, mais je ne sais quelle Empousa, couverte d’ulcères sanguinolents. Ainsi retire-toi à l’ombre ; va par ici, du côté de ce mur, l’œil au guet ; et reprends tes vêtements, comme tu étais. J’y ai couru comme j’étais. Tout le monde y est invité sans exception et c'est en s'y rendant en chantant et en dansant que se termine la pièce. même quand il y a des témoins. Commande ton devoir, sur mesure ! Après lui, le très habile Evæôn s’est avancé nu, à ce qu’il semblait au plus grand nombre ; mais il prétendait, lui, qu’il avait un manteau. Je ne sais ce que tu dis : il faut que je frappe à cette porte. Qu’est-ce à dire ? que veulent dire ces meubles ? Ah ! Quoi donc ? Tu aurais fait du joli si tu avais dit ça à l’assemblée ! ils font aussi des libations. Les enfants reconnaîtront pour leurs pères tous les hommes plus âgés qu’eux. Les autres mangent déjà ! Où est la courroie ? je suis, de mon côté, dans la même situation : ma femme a disparu, ayant le manteau que je porte ; et ce n’est pas la seule chose qui me tourmente : elle a pris mes chaussures, et je ne puis les retrouver nulle part. Je ne sais ; mais le mal est l’inexpérience. Car nos gens détestent d’avoir sous les yeux des vieilleries souvent vues… Seulement, il ne faut pas tarder ; mets vite tes idées en pratique, car la promptitude est ce qui agrée le plus aux spectateurs. Laquelle des deux dois-je chevaucher pour être quitte ? Malheureuse, où as-tu l’esprit ? Et, en attendant, tu viens t’asseoir à la table ? Attachons donc ensemble ces deux trépieds. Si quelqu’un voit une fillette qui lui plaise et s’il veut en jouir, il lui sera permis de prendre sur ce qu’il a pour lui faire un présent, et de participer aux biens de la communauté, tout en couchant avec elle. Il fut un temps où nous ne tenions pas du tout d’assemblée, et Agyrrhios était à nos yeux un méchant. Que ceux qui n’ont ni lit, ni couvertures, aillent coucher, après le bain, chez les corroyeurs ; et si l’un d’eux ferme sa porte, en hiver, qu’il soit condamné à trois peaux de mouton. tu es de beaucoup le dernier de tous. « J’aurais désiré qu’un autre de vos orateurs habituels vous fît entendre d’excellentes paroles, afin de rester auditeur paisible. Eh bien, ne devais-tu pas prendre tes vêtements ? Allons tout de suite du côté du dîner, et pas de retard. Praxagora, dans un de ses monologues à l'Assemblée, parle élogieusement des femmes. Si l’on te dépouille, tu feras un présent. Le texte écrit ordonne qu’il couche d’abord avec moi. Pour lui, il domine leurs clameurs, disant beaucoup de bien des femmes et beaucoup de mal de toi. Non, mais je suis sorti, vêtu de la robe safranée dont s’habille ma femme. Femmes, le succès a favorisé l’entreprise que nous avions projetée. Non, de par Zeus ! je vois une lumière qui s’avance : retirons-nous un peu, dans la crainte que ce ne soit quelque homme qui approche par ici. Tiens-toi près d’elle et viens ici, coiffeuse. les femmes en auront désormais le soin. Seulement, nulle ne se présente de celles qui devaient venir. Plût au ciel qu’il me fût permis de coucher avec cette jeune fille, et de ne pas avoir à subir d’abord l’accouplement avec cette vieille coureuse ! Ne dois-je pas obéir aux lois ? Tu ne te rappelles pas que je te l’ai dit hier ? C’était alors une femme ; et maintenant, tu vois, il remue les plus grandes affaires de l’État : allons donc, et mettons-nous à l’œuvre, tandis que les astres brillent au ciel ; car l’ assemblée à laquelle nous nous proposons de nous rendre doit commencer à l’aurore. » Les plus laids suivront les jolis garçons en disant : « Où cours-tu, jeune homme ? Non, de par Zeus ! Pourquoi est-ce en si bon ordre ? Il te le prouvera : tout à l’heure il sera près de moi. Ne sont-ce pas, en ce moment, les plus voleurs, ceux qui ont tout cela ? Trafiquant des affaires publiques, chacun considère le gain particulier qu’il en tirera : et la chose commune roule comme Æsimos. Que le purificateur porte le chat à la ronde. Pas même, j’en atteste Zeus ! Et moi, de par Zeus ! Un bon personnage doit-il nécessairement être héroïque ? En avant ! », Par Dionysos ! Mais toi, la vieille, te voilà allongée et parfumée pour faire les délices de la Mort. Il a tenu ensuite les discours les plus démocratiques. Toutes voulant profiter du jeune homme en premier, comme le stipule la nouvelle loi[25]. Mais moi, si tu persistes, je chanterai de mon côté. Tu ne diras pas, du moins, que je viens de chez un amant. L’Assemblée des femmes est une comédie grecque antique d’Aristophane écrite vers 396 av. Pourquoi les hommes ne viennent-ils point ? Rien ne se fera plus sous l’impulsion de la pauvreté ; tout appartiendra à tous, pains, salaisons, gâteaux, lænas, vin, couronnes, pois chiches. C’est nos amis qu’il fallait prononcer. ARISTOPHANE. Moi, d’abord, j’ai rendu mes aisselles plus hérissées qu’un taillis, comme c’était convenu. mais celle chez laquelle j’ai couru. tu dis bien cela. Par Aphroditè ! Que tu leur remettes le gouvernement de la cité, à elles ; d’autant que c’est la seule chose qui ne se soit jamais faite dans la ville. Voilà qui est par nous imaginé à merveille ; mais de quelle manière lèverons-nous les mains, nous n’y avons pas encore songé : car nous sommes habituées à lever les jambes. Eh quoi ! Mais je me retire à l’écart pour observer ce qu’il va faire. Restez maintenant, afin que j’use de l’avis de vous toutes, à propos de l’autorité dont on m’a tout à l’heure investie. Que, s’il fabrique mal les pots, il mène la ville bel et bien. Je dis qu’il nous faut remettre le gouvernement aux mains des femmes. », « Combien elles nous surpassent en qualités, je vais le faire voir. Suis-moi, mon mignon ; fais vite, et ne raisonne pas. Tu violes la loi. Le refus par serment n’est donc pas possible ? Par Aphroditè, la République va être heureuse désormais. Encore une question. Ô vénérable Ilithyia, ne me laisse pas crever d’un verrouillage au derrière, et servir de pot de chambre aux comiques. et du plus pur. « Lorsque nous délibérions sur la question de l’alliance, on disait que, si elle n’avait pas lieu, c’en était fait de la ville. Les femmes arrivent, après avoir déjà repris leur costume. Une femme, une de mes meilleures amies, m’a envoyé chercher cette nuit, prise de mal d’enfant. à ce qu’elles ne pissent pas sur moi. Le travail suivant consiste en une analyse détaillée et commentée de la pièce de théâtre : L'assemblée des femmes du poète comique Aristophane, présenté dans le cadre d'un cours d'anthropologie classique grecque, à la faculté de philosophie de l'Université Laval. quel tort m’a fait ce maudit coin de monnaie ! Car la prendre sur le fonds commun, ce n’est pas juste. Eh ! Pourtant, si vous m’en croyez, vous pouvez encore être sauvés. , Des femmes et de leur éducation LACLOS , Impasse des deux palais de Naguib Mahfouz , et L’assemblée des femmes Aristophane écrit vers 392 av J-C comportent des caractéristique différentes de la femme et des point de vue diffèrent il y a certes quelque point communs entre certains texte que nous allons identifier dans le développement . Penses-tu qu’un citoyen, ayant le sens commun, fasse son apport ? La nuit, tous les endroits sont bons. Venez, rendez-vous vite auprès de la stratège, afin que, selon que le sort vous aura désignés, chacun de vous aille s’asseoir au dîner. Avec la pitance qu’ils allaient manger. Chante tant que tu voudras et avance le cou comme une chatte, personne n’ira vers toi avant de venir à moi. Où est la diphrophore ? [...]. Je veux faire de la ville une seule habitation, où tout se tiendra, de manière à ce qu’on passe de l’un chez l’autre. Car à présent nous ne naviguons ni à la voile, ni à la rame. Tout d’abord que personne, en ce moment, ne me contredise ni ne m’interroge avant de connaître ma pensée et d’écouter ma parole. Jambes en l’air. XOTES SUR L' « ASSEMBLÉE DES FEMMES » D'ARISTOPHANE. Ne te moque pas de moi, mon cher, mais suis-moi jusque chez moi. Autrefois, ils n’avaient nul souci qu’on frappât le père des autres ; maintenant, quand on entendra quelqu’un de battu, chacun, craignant que son père n’ait été frappé, luttera contre les auteurs de cet acte. Comment alors ne lui chieront-ils pas sur le nez ? Blépyros, aux dires que la proposition fut adoptée, se réjouit de la nouvelle. Tu es un grand homme, de par Zeus Sauveur ! L'Assemblée des femmes. C’est fort clair. Et celui de nous qui ne possède pas de terres, mais de l’argent, des darikes, des richesses cachées ? Mais hâtons-nous. Je vous la recommande !! - [1] (1950) T. 5. Non pas, s’il se présente une autre vieille encore plus laide. Mais je m’en vais : à toi, bonne santé. A la suite des travaux de Marcel Détienne et de Jean-Pierre Vernant i1), j'ai entrepris de montrer de façon succincte que le thème de la métis de la femme avait été abondamment illustré dans la littérature grecque, d'Homère à l'aube de l'époque byzantine (2). Et celui pour qui ne sera pas sortie la lettre indicatrice du dîner, sera-t-il évincé par tous ? je ne te lâcherai pas. Évoé, évoé, évoé, évoé ! Ainsi Agyrrhios n’a pas été reconnu, grâce à la barbe de Pronomos. Ne chies-tu pas ? Mais si vous commencez par me mettre à mal, voyons, comment irai-je trouver cette belle fille ? Étends d’abord une couche d’origan, puis mets dessous quatre branches brisées, ceins ta tête de bandelettes ; dispose les lékythes et place le vase d’eau devant la porte. tu m’as rendu service, ma douce amie, en me débarrassant de cette vieille : aussi, en retour de ce bienfait, je te paierai, ce soir, un grand et gros tribut. Quand nous les prions de nous accorder des biens, elles sont là, tendant la main, non pour donner, mais pour recevoir. Texte établi par Victor Coulon et traduit par Van Daele (1930) Paris, Impr. Seule tu éclaires les cavités secrètes de nos aines, brûlant la fleur de leur duvet. Que le skaphéphore s’avance. Quant aux petits pots et à la menue vaisselle, laisse-les. Voici bientôt l’aurore, et elle ne paraît pas. Tout ce qui concerne les affaires de l’État. Je me rends donc au festin, et je porte ce flambeau, comme c’est l’usage. On dit qu’on va vous donner le gouvernement. voilà qui est gentil. L’indécence, des femmes de ménage qui se lèvent à 5h du matin, prennent deux bus, pour laver les bureaux de l’Assemblée nationale sans que personne ne les voit, à 740 euros par mois. Tél : 01 43 28 36 36. www.latempete.fr Aujourd’hui des assemblées ont lieu. Quelle honte ce serait pour nous toutes aux yeux des hommes, si cette affaire était découverte ! Ce document source est l’extrait d’une pièce de théâtre, « L’assemblée des femmes », écrite par l’auteur comique athénien Aristophane en 392 av.

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